Dimanche 20 novembre 2011

Publié le par geopolitis

Crise de la dette de la zone euro.

 

Le loup est dans la bergerie.

 

Souvenons-nous, c'était début 2010:

Crise grecque : le rôle mystérieux de Goldman Sachs

"Le Financial Times assure, sans en démordre, que le gouvernement socialiste de Georges Papandréou a mandaté Goldman Sachs pour démarcher les investisseurs chinois.

Problèmes institutionnels.

Si le ministère des Finances a formellement démenti une telle initiative, il reconnaît avoir consulté Goldman Sachs, mais aussi Merrill Lynch et Morgan Stanley. «Il y a de quoi s'interroger sur les méthodes de Goldman Sachs», reconnaît l'analyste économique Alexandros Paparsenos. «Il s'agit d'un géant bancaire qui à tout intérêt à guetter les pays fragiles comme la Grèce pour proposer d'autres solutions que celle de l'UE», ajoute-t-il.

La banque américaine a conseillé le pays dans le passé sur les privatisations et aurait aidé à «couvrir» la dette grecque, en 2002, pour rassurer les marchés. «Mais au-delà de ces opérations pour réduire la dette, il est très inquiétant de voir à quel point les anglo-saxons se déchaînent contre l'euro», estime Alexandros Paparsenos. «C'est une guerre des nerfs. La Grande-Bretagne ne veut pas adopter l'euro et les États-Unis sont ravis de déstabiliser la zone. Résultat : c'est la panique sur les marchés et les spéculations vont bon train. Si cela continue, il y aura des problèmes institutionnels au sein de la zone euro. Le problème est donc politique.» Les autorités grecques jugent que la pression des marchés internationaux est largement démesurée par rapport au problème réel."

Lire sur LeFigaro.fr

 

La Fed enquête sur le rôle de Goldman Sachs en Grèce.

"Les activités spéculatrices de Goldman Sachs dans la crise grecque sont d'autant plus critiquées que la banque d'affaires est soupçonnée d'avoir monnayé très cher ses conseils afin d'aider la Grèce en 2001, tout juste entrée dans la zone euro, à camoufler ses nouvelles dettes, afin qu'elles n'apparaissent pas en temps réel dans les livres de comptes destinés à Bruxelles. Ce subterfuge a permis à la Grèce de respecter en façade les critères de Maastricht tout en vivant au-dessus de ses moyens. L'un des dirigeants de Goldman Sachs, Gerald Colligan, a reconnu cette semaine, devant des parlementaires à Londres, que les activités de la banque américaine en Grèce manquaient de «transparence», même si ­elles étaient, selon lui, «conformes aux règles et aux procédures existantes»." 

Lire sur LeFigaro.fr (26-02-2010)

 

Dette grecque : Goldman Sachs au banc des accusés.

"La chancelière allemande, Angela Merkel, a jugé « scandaleux » que les banques aient aidé à masquer les comptes de certains États.

«Les deux grands clients des banques d'affaires dans le secteur public européen ont été la Grèce et l'Italie» : l'aveu de ce spécialiste des produits dérivés londonien laisse à penser que la polémique autour de la créativité dont a fait preuve la Grèce pour améliorer la présentation de sa dette avec l'aide de Goldman Sachs n'est pas près de s'apaiser. La suspicion, désormais, s'étend à l'Italie où les banques américaines, JPMorgan et feu Lehman ­Brothers en tête, ont orchestré à tour de bras des opérations financières complexes dès les années 1990. «Tous les États européens l'ont pratiqué à grande échelle, y compris l'Allemagne, très friande des swaps de change», assure, de son côté, un banquier d'un établissement anglo-saxon. Les spécialistes s'accordent, toutefois, à reconnaître que la gestion de la dette française par l'Agence france Trésor (AFT), logée à Bercy, a été des plus orthodoxes. Chaque année, toutes les émissions sont auditées par la Cour des comptes, et dans son bulletin mensuel l'AFT précise la nature et le montant de ses opérations de swaps."
...
"De son côté, l'actuel gouverneur de la banque d'Italie, Mario Draghi, se retrouve au centre d'une polémique pour avoir été vice-président de la firme américaine, entre 2002 et 2005, en charge notamment des relations avec les États de la zone euro. Alors que plusieurs opérateurs de marché s'interrogent sur son rôle précis au cours de la période, la banque centrale italienne a pris la défense de son patron, par ailleurs candidat potentiel à la succession de Jean-Claude Trichet à la BCE, en assurant qu'il n'avait «rien à voir» avec les swaps réalisés par la Grèce." 
Mais tout ceci semble aujourd'hui oublié, et ceux-là même qui ont plongé la Grèce et l'Italie dans le marasme le plus opaque se sont vus désignés pour administrer les états, au plus grand mépris des régles démocratiques élémentaires. Des catastrophes se préparent pour les peuples de l'Europe du sud. Si ceux-ci ne s'insurgent pas contre ce putsh, la haute finance mondialisée gagnera la guerre contre les peuples qu'elle orchestre sournoisement depuis une trentaine d'années. 
Une seule solution pour l'Europe: renégocier TOUTES les dettes des Etats et des collectivités avec des taux supportables, et briser ainsi le machiavélique plan des "1%" visant à mettre les peuples en esclavage et à les endetter ad vitam aeternam.
Il n'est plus supportable que la BCE prête aux spéculateurs des banques à 1.25% pour que ceux-ci prêtent ensuite à plus de 6% (cas de l'Espagne).
 

Environnement

 

Le prix Pinnochio, décerné par les Amis de la Terre, dénonce les entreprises qui mènent des activités nuisibles à l'environnement...

Vinci «plus vert que vert», la Société Générale «mains sales et poches pleines».

Le développement durable, ce n’est pas ceux qui en parlent le plus qui le pratiquent le plus souvent. Pour dénoncer les décalages entre les discours des entreprises et leurs activités réelles, l’ONG Les Amis de la Terre organise décerne depuis trois ans les «prix Pinocchio».

Les quelque 13.000 internautes qui ont voté pour l’édition 2011 ont «récompensé» le constructeur Vinci et la banque Société Générale.

Lauréat de la catégorie «Plus vert que vert», le groupe Vinci a recueilli 43% des votes pour ses intentions de «verdissement» du futur aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes.

Lire sur 20minutes.fr

Lire sur LesAmisde la Terre.

Classement sur le même site.

 

Développement durable: l'hypocrisie des banques.

"La plupart des banques internationales ont pris des engagements pour le développement durable et la responsabilité sociale. Le cycle entier du nucléaire est pourtant en contradiction flagrante avec les principes du développement durable et les notions basiques de la responsabilité sociale. La contamination radioactive qui a lieu tous les jours tout au long de la chaîne, de l’extraction de l’uranium au traitement du combustible, et de l’exploitation des réacteurs à l’impossible « gestion » des déchets nucléaires en atteste. La « valeur nucléaire » totale des financements assurés par ces banques de 2000 à 2009 s’élève à plus de 175 milliards d’euros, BNP faisant figure de leader mondial avec des investissements et financements de 13,5 milliards d’euros sur cette même période.

Les Amis de la Terre font partie de la coalition " Nuclear Banks, No Thanks " qui réunit plusieurs organisations de la société civile. Un site thématique a été créé (en anglais seulement) : www.nuclearbanks.org

D’autres informations sur l’implication des banques dans le secteur nucléaire se trouvent dans cette rubrique."

Source: Les Amis de la Terre.org
 

Quand la Société Générale finance les futurs Fukushima.

Au mépris des risques et de l’opposition des populations, les projets nucléaires continuent de se multiplier sur la planète. En grande partie grâce aux banques françaises.

La Société Générale se situe au 4ème rang mondial des banques finançant le secteur nucléaire. La banque à « l’esprit d’équipe » est ainsi le coordinateur du consortium de banques privées à l’origine d’un financement de 1,1 milliard d’€ pour la construction du réacteur nucléaire Angra 3 sur la côte de l’Etat de Rio de Janeiro au Brésil.

En cas d’évacuation nécessaire, la route de secours la plus importante est souvent bloquée par des glissements de terrain et des éboulements, ce qui a été souligné à de nombreuses reprises par les collectivités locales proches du site. Sans succès. Ce réacteur de 1 350 MW serait situé à 130 km à l’ouest de Rio de Janeiro et à 220 km à l’est de Sao Paulo, les deux villes les plus importantes du Brésil. Les conséquences d’un accident majeur seraient donc dramatiques.

Basé sur un modèle de réacteur dépassé des années 70, Angra 3 reste loin de derniers standards du secteur. Des études sérieuses de 2009 concluent en plus que recourir aux énergies renouvelables au Brésil générerait plus vite une électricité moins chère.

La licence de la construction d’Angra 3, confiée au constructeur français Areva, viole les statuts de la Constitution brésilienne, qui spécifie bien que toute construction de réacteur nucléaire doit être approuvée par le Congrès, ce qui n’a jamais été le cas.

Pour aggraver son cas, la Société Générale est pressentie pour participer au financement de la construction de la centrale nucléaire de Jaitapur en Inde, également confiée à Areva. Le site est pourtant situé sur une zone à la limite de trois failles tectoniques, avec de potentiels tremblements de terre pouvant atteindre le niveau 7 sur l’échelle de Richter. Les multiples répressions des manifestations des communautés locales ont déjà fait un mort et de nombreuses arrestations arbitraires.

Un bien bel « esprit d’équipe » !

Source Les Amis de la Terre

  
Insurrections Arabes
Syrie: Bachar el Assad menacé de l'intérieur.
Au moins deux roquettes tirées sur un siège du parti Baas à Damas.
"Damas a été dimanche, pour la première fois depuis le début du soulèvement en Syrie, le théâtre d'une attaque des adversaires au régime...

Au moins deux roquettes ont été tirées à l'aube sur l'un des sièges du parti Baas au pouvoir depuis 1963 en Syrie, ont rapporté des habitants.
L'Armée syrienne libre, composée de déserteurs et basée en Syrie, a revendiqué l'attaque.
«La place où est situé le siège local du parti Baas a été bouclée par la police. Mais j'ai vu de la fumée s'élever du bâtiment et des camions de pompiers», a dit un des témoins qui a requis l'anonymat.
Cette attaque n'a pu être vérifiée de manière indépendante, la Syrie ayant expulsé la plupart des journalistes indépendants."

Lire sur 20minutes.fr

 

Egypte: la menace militaire de confiscation de la révolution se confirme.

Deux morts et 750 blessés dans des affrontements place Tahrir.

"Les affrontements, qui ont éclaté dans la matinée au Caire sur l'emblématique place Tahrir ont fait 750 blessés dans la capitale, selon le ministère de la Santé, avant de gagner d'autres villes du pays, notamment Alexandrie, Assouan (sud) et Suez, sur la mer Rouge.

Au cours des rassemblements, les protestataires ont scandé des slogans hostiles au maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et dirigeant de fait de l'Egypte.

«Tout ce qui arrive est la preuve que les militaires veulent garder le pouvoir», a estimé Ahmed Abou el-Enein, militant de 30 ans, interrogé par l'AFP sur la place Tahrir, foyer de la révolte populaire qui a conduit à la chute d'Hosni Moubarak en février."

Lire sur 20minutes.fr

  

Libye

Abdallah al Senoussi, chef des services de renseignement de Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans le sud de la Libye.

Lire sur 20minutes.fr

  

Présidentielles 2012

 

Quand Marine LP se prend pour Jeanne d'Arc.

"Marine Le Pen a promis samedi au "peuple de France" de lui rendre son "pays" et sa "fierté", en présentant son projet présidentiel devant un millier de partisans réunis pour un banquet à Paris.

La présidente du FN a affirmé s'être donnée une "mission essentielle": "Vous rendre, peuple de France, votre pays, votre fierté et ainsi vous permettre à nouveau d'exprimer au cours des siècles prochains votre immense talent".

Pendant un discours d'une heure, elle a balayé tous ses thèmes de campagne, de l'euro, accusé d'"asphyxier" l'économie, à l'immigration, en promettant le "projet du peuple, porté par le peuple et à son bénéfice exclusif".

Parlant d'une France "pillée", elle a promis d'agir "tant à l'égard des pilleurs du bas que des pilleurs du haut"." 

En ratissant aussi large, la fille de son père réussira peut-être à atteindre 18%, en grande partie du fait de l'impopularité de Sarkozy.
Mais si une majorité de français la suivaient, ils oublieraient vite les sens des mots "liberté, égalité, fraternité", déjà mis à mal par l'UMP.
 
La fille à papa française soutenue par le fils à papa russe.
Le propriétaire de France Soir votera Le Pen
"Alexandre Pugachev, fils d’un banquier russe, propriétaire et relanceur de «France-Soir», a déclaré sur LCI "je pense que je voterai Marine Le Pen".
Le grand amateur de voitures (une dizaine de pièces au pays, dont Rolls- Royce, Maybach, Ferrari...) prend ainsi position dans la course à la présidentielle, lui qui s'est mis depuis deux ans à la course automobile en formule Renault avec une première compétition en Italie."
Un vrai homme du peuple comme on les aime...
 
Et un bon gestionnaire:
Il achéte en 2008 le journal France Soir, moribond, pour 10 millions d'euros.
Il y a injecté plus de 50 millions d'euros en 3 ans, pour réaliser 32 millions de...pertes en 2010.
Mais en 2011, il se lasse de sa "danseuse":
France-Soir envisage la procédure de sauvegarde.

"Lundi 29 août à 10 heures, Alexander Pugachev, le propriétaire de

France-Soir, et Rémy Dessarts, le directeur de la rédaction, rencontreront les représentants des salariés au cours d'un comité d'entreprise. À cette occasion, les dirigeants devraient informer le personnel qu'ils ont demandé le placement du quotidien sous procédure de sauvegarde, comme l'a révélé PressNews.

Le quotidien, qui a perdu 32 millions d'euros en 2010, devrait en perdre au moins une quinzaine ­cette année. Selon nos informations, le groupe ne ploie pas sous le poids de la dette. Il supporte environ 2 millions d'euros de dettes fournisseurs. En fait, le financement du journal est assuré par Alexander Pugachev lui-même, qui alimente régulièrement le compte courant du journal pour payer les factures."

Lire sur LeFigaro.fr

Et aujourd'hui,

"Alexandre Pugachev, propriétaire de «France Soir», s'est dit vendredi prêt à vendre le quotidien pour 1 euro, si le repreneur est prêt faire vivre le journal «en papier» et à payer les dettes, au cours d'un interview sur LCI
Lire sur LeParisien.fr

Quant à son milliardaire de père, l'origine de sa fortune semble trés douteuse:

Tranchant avec les autres oligarques russes, Sergueï Pougatchev, surnommé le « banquier de Poutine » est un homme discret, réputé proche de l’Église orthodoxe et d'une grande culture. Sa fortune personnelle était estimée, avant l'automne 2008 et selon les sources, entre 2 et 3 milliards de dollars.

La Mejprombank a perdu son satut d'établissement bancaire le 5 octobre 2010. En novembre 2010, la Banque centrale de Russie a demandé au parquet général « de porter son attention sur des irrégularités dans les récentes activités de la direction de la banque ». Un procès qui devrait marquer la chute de l'édifice financier de Sergueï Pougatchev est annoncé pour le 30 novembre 2010.

Le 30 novembre 2010, une cour d'arbitrage de Moscou a prononcé la faillite de la banque de Sergueï Pougatchev et a déclaré l'établissement insolvable.

Début décembre 2010, le quotidien russe Kommersant a révélé que la Banque centrale de Russie soupçonnait dès 2008 la banque d'effectuer des transactions douteuses en sortant des actifs de Russie pour ses propriétaires."

(source Wikipédia)

 

La déroute de l'empire Pougatchev.

"Les banques d'affaires du pays minimisent l'affaire, peu glorieuse pour la place financière moscovite. Selon les analystes, Sergueï Pougatchev devait sa fortune à ses amitiés politiques - notamment avec Vladimir Poutine - qui lui ont permis de passer à travers les failles du système russe de régulation bancaire.

 Avec la crise financière, ces petits arrangements ont volé en éclats. Outre son insuffisance de fonds propres, Mejprombank était devenu la banque d'un seul client, Sergueï Pougatchev lui-même, avec ses multiples actifs : des chantiers navals, la chaîne d'épicerie fine Hédiard et probablement le quotidien France-Soir. «Les crédits accordés aux entreprises de l'économie réelle ne représentaient que 6 % des engagements financiers de Mejprombank. Le reste était dévolu à d'autres buts», explique pudiquement le président de la banque centrale russe, Sergueï Ignatev. Selon le quotidien Vedomosti, il s'agissait de prêts octroyés à des entreprises gravitant dans l'orbite de l'empire Pougatchev, via des sociétés off shore immatriculées aux îles Vierges britanniques, elles-mêmes gérées par des dirigeants de Mejprombank et le fils Pougatchev lui-même, Alexandre."  

Lire sur LeFigaro.fr (6-12-2010)

 

Bref, un soutien à double tranchant pour Marine Le Pen. Mais elle en a vu d'autres, notamment avec son parrain proxénéte.

"« Monsieur Eric » s'est fait coffré. Henri Bottey, 77 ans, a été mis en en examen pour proxénétisme aggravé et a été incarcéré en fin de semaine dernière à la prison de Fleury-Mérogis (Essone), nous apprend Le Parisien. La police a même fait coup  double puisque sa complice, Isabelle, une femme de 50 ans, a aussi été placée en détention provisoire. On prétend l'homme féru d'art. Mais le « parrain » de la prostitution de Pigalle est surtout le.... parrain de Marine Le Pen, la présidente du Front National (FN). Le lien entre eux a été noué dès le baptême de Marine Le Pen, en 1969, en l'église de la Madeleine à Paris. Le Pen père et Bottey sont alors très liés. Contacté par Le Parisien, ni Marine Le Pen ni son service de presse n'ont donné suite à la demande de commentaire."

Lire sur France Soir (14 avril 2011) 

 

 

Crise de la zone euro.

 

Espagne 

Déboussolés et manipulés, les espagnols se jettent dans la gueule du loup.

"Que fera Mariano Rajoy une fois installé à La Moncloa, le siège de la présidence du gouvernement espagnol ? 
Avec quelle équipe ? Quelles alliances ? Pour quelles réformes ? Quel ministre de l'économie ? Mystère.
C'est la manière Rajoy : ne jamais se dévoiler, toujours préférer l'ambiguïté, ne fermer aucune porte par une proposition trop précise. Même ses proches collaborateurs avouent ignorer ce que trame cet homme qu'ils disent "réservé", "déterminé" et "sérieux".
...
Ministre de la fonction publique dans le premier gouvernement Aznar de 1996, on l'expédie deux ans plus tard à l'éducation et à la culture pour calmer les remous provoqués par Esperanza Aguirre. Après les législatives de 2000, José Maria Aznar le propulse premier vice-président du gouvernement, puis au ministère de l'intérieur, où il multiplie les phrases chocs contre l'immigration, avant d'en faire le porte-parole de l'exécutif.

C'est à ce titre qu'il doit gérer la crise du Prestige, ce pétrolier qui s'échoue aux larges des côtes de Galice. A l'époque, minimisant la catastrophe, il parle des "petits fils de pâte à modeler" qui s'échappent du navire. Lequel déversera au total pas moins de 77 000 tonnes de fioul lourd."

Lire sur LeMonde.fr

Un grand saut dans le vide pour le peuple espagnol, déjà bien éprouvé par la crise économique et financière.

 

Programme flou pour Rajoy.

"Paradoxalement, la tactique de Mariano Rajoy pendant cette campagne a été de ne rien faire. Il s'est contenté de surfer sur le mécontentement des Espagnols, ulcérés par la montée du chômage, repassé au-dessus des 20% comme dans les années 80, et par la  rigueur imposée par José Luis Zapatero.

"Trop optimiste, Zapatero n'a pas vu, ou du moins pas voulu voir venir, la crise. Cette erreur politique lui est revenue comme un boomerang et lui coûte cher aujourd'hui. Dès 2009, son ministre des Finances de l'époque demandait un plan de rigueur. Zapatero a refusé. Résultat : quelques mois plus tard, le remède de cheval imposé malgré tout aux Espagnols a été bien plus fort (ndlr : retraite à 67 ans, baisse du salaire des fonctionnaires, diminution des aides sociales...)", explique à TF1 News Benoît Pellistrandi, spécialiste de l'Espagne contemporaine.

Malgré ses avancées sociétales (avortement, mariage gay, droits sociaux) et sa victoire sécuritaire avec l'abandon de la lutte armée par ETA, l'échec économique de Zapatero a ensuite rejailli sur toute la gauche. 

Mariano Rajoy n'a donc eu qu'à ramasser la mise, en restant le plus fou possible sur son programme. Certes, il a bien admis "qu'il y aurait des coupes partout", mais sans préciser où. Et s'est engagé à ne pas toucher aux retraites, en prenant sur ce point le contre-pied de la gauche."

Lire sur TF1.fr

 

Elections législatives espagnoles : majorité absolue pour la droite.

"Le PP (Parti Populaire) envisage aussi une consolidation du secteur bancaire pour réduire le nombre de banques, en encourageant par exemple la fusion des établissements les plus faibles. Le Parti Populaire pourrait également faire de nouvelles économies dans le secteur public et le budget des régions. Il pourrait aussi toucher à la réforme de la dépendance, qui "n'a pas atteint son but et coûte trop cher". Les aides aux énergies renouvelables devraient aussi être revues à la baisse.

Le coup de canif dans les dépenses impactera directement les plus touchés par la crise. Une réforme des conventions collectives est prévue pour mettre fin à l'indexation des salaires sur l'inflation et l'aligner sur l'évolution de la productivité. Mariano Rajoy devrait aussi réduire de moitié le nombre de journées de travail prises en compte dans le calcul des indemnités de licenciement."

Lire sur Europe1.fr



Irlande

 

Le grignottage des prestations sociales permettra de mieux gaver les spéculateurs.

"Le gouvernement irlandais envisage de réduire d'au moins dix euros par mois les allocations familiales dans le cadre du budget 2012, qui sera dévoilé le 6 décembre."

Lire sur LeFigaro.fr

 

Royaume Uni

 

Les patrons anticipent une nouvelle crise bancaire.

"Plus des deux tiers des patrons de grandes entreprises britanniques estiment que la crise de la zone euro représente une menace majeure pour l'économie de leur pays, rejoignant ainsi l'opinion du gouvernement sur l'impact de cette crise sur le Royaume-Uni.
Selon un sondage publié dimanche, à la veille de la conférence annuelle de la confédération patronale britannique (CBI), 70% des chefs d'entreprises cotées à la Bourse de Londres considèrent la crise des dettes souveraines chez leurs voisins européens comme "le principal facteur susceptible d'affecter l'économie britannique en 2012".
Une proportion comparable (67%) envisage "la possibilité d'une nouvelle crise bancaire" au Royaume-Uni l'année prochaine."

Lire sur LeFigaro.fr

 

La Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et l'Italie sont étouffés par les taux des emprunts.

"Ces derniers mois, les investisseurs réclament de l'Italie, de l'Espagne ou même de la France des intérêts toujours plus élevés. Le signe de la défiance des marchés : le taux reflète le risque estimé par les banques. Ainsi, la différence entre le taux d'intérêt français et allemand, qui fait office de référence, a battu des records historiques cette semaine, Berlin empruntant quasiment deux fois moins cher que Paris. Toutefois, les taux qui flambent ne sont pas ceux réellement payés à l'heure actuelle par les États. Même s'ils sont de très mauvais augure à moyen terme."

Les taux d'intérêt que paient réellement les États, sur leFigaro.fr

  

 

Crise du capitalisme mondialisé.

 

Les Etats Unis au bord de la Banqueroute.

La dette des Etats Unis atteint le surréaliste montant de 15.000 milliards de dollars. 

"La "super-commission" du Congrès américain chargée de s'attaquer à la dette semblait, dimanche 20 novembre, se diriger tout droit vers un échec, à trois jours de la date-butoir au-delà de laquelle se déclenchera, faute d'accord, un mécanisme de coupes automatiques dans les dépenses. Selon le Washington Post, le comité pourrait même admettre son échec dès lundi."

...

"La super-commission a jusqu'à mercredi minuit pour adresser ses recommandations, et les mesures proposées devront ensuite - nouvel écueil - passer le cap de la Chambre des représentants et du Sénat d'ici fin décembre. Faute d'accord, la loi prévoit la mise en oeuvre automatique, à partir de 2013, de réductions des dépenses à hauteur de 1 200 milliards de dollars sur dix ans, réparties à part égale entre les dépenses de défense et le reste des dépenses."

Lire sur leMonde.fr

 

Graphique: évolution de la dette publique américaine. 

 

 

 

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