Jeudi 24 novembre 2011

Publié le par geopolitis

La Sarkozie dans la panade.

 

L'UMP s'attaque de front aux travailleurs pauves.

L'augmentation de la TVA touchera également les sandwiches.

"Le secrétaire d'Etat au Tourisme et au Commerce, Frédéric Lefebvre, a rassuré aujourd'hui des hôteliers et restaurateurs réunis en congrès en confirmant que la TVA à 7%, de façon équitable, toucherait toutes les formes de restauration et d'hôtellerie, notamment les sandwiches et les chambres d'hôtes."

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But de la manoeuvre: appauvrir les plus pauvres, et, par un sournois effet de balance, engraisser les plus fortunés.

La concentration des richesses s'est accrue depuis 2004 (INSEE).

"En matière de patrimoine, la France fait le grand écart. Dans une étude publiée mercredi, l'Insee confirme que la richesse est très concentrée. Début 2010, la moitié des ménages vivant en France déclarent posséder plus de 150.200 euros de patrimoine. Ils détiennent ainsi 93% des avoirs (financiers, immobiliers et professionnels, bijoux, œuvres d'art, etc.)."

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Et l'avenir n'est pas dégagé pour la majorité des citoyens:

Les signes de récession pour la France se renforcent.

"Les signaux restent au rouge. Deux indicateurs avancés de l'activité économique française, le moral des patrons et l'indice PMI des directeurs d'achats, laissent craindre une fin d'année sous le signe de la récession en France. Le moral des patrons, publié ce mercredi par l'Insee, a reculé de 2 points, à 93 points, et reste sous sa moyenne de longue période (100 points). Décevant : les économistes tablaient sur 95 points. «Il a baissé de 16 points depuis juillet», rappelle l'Insee.

Dans le détail, les indices du moral des chefs d'entreprises dans l'industrie et dans les services perdent chacun 2 points, à 95 et 92 points. Inquiétant, les patrons interrogés dans l'industrie prévoient une activité en repli dans les prochains mois, même si l'activité de ces dernières semaines s'est légèrement améliorée."

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Traîté de Maestricht: le peuple français avait raison.

L'UMP a pourtant fait adopter en force ce traîté qui est aujourd'hui un handicap pour la résolution de la crise de la zone euro. La même UMP qui se bat aujourd'hui pour renégocier les bases de l'Union Européenne.

Paris et Berlin proposent de modifier les traités européens.

"Angela Merkel a pour sa part déclaré que ces propositions n'auraient rien à voir avec le statut et le rôle de la Banque centrale européenne."Quand nous ferons un premier pas vers l'union budgétaire, par exemple en renforçant le pacte de stabilité et de croissance par le biais de sanctions automatiques, il s'agira d'un pas en avant, mais cela ne me conduira pas à modifier l'opinion que j'ai exprimée hier", a-t-elle dit.  Mercredi, elle avait déclaré au Parlement allemand qu'il serait "extraordinairement inapproprié" que la Commission européenne propose, à ce stade, des émissions obligataires communes et elle s'était dit "fermement convaincue" que le mandat de la BCE ne serait pas modifié. "La Banque centrale européenne est indépendante", a-t-elle souligné jeudi."

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Durée hebdomadaire de travail: la grande manipulation.

Temps de travail : la comparaison trompeuse avec le modèle allemand 

"Alors que la campagne présidentielle s'installe, Nicolas Sarkozy prend plus que jamais l'Allemagne comme modèle. Dans son intervention télévisée du 27 octobre, il a pris le pays d'Angela Merkel pour exemple dans le domaine du temps de travail et qualifié les 35 heures de "folie" mise en place par les socialistes. Pourtant, la durée du temps du travail n'est pas plus élevée en Allemagne qu'en France.

...

La loi sur les horaires de travail en Allemagne impose en principe que le temps de travail ne dépasse pas huit heures par jour, ce qui fait 40 heures par semaine. Mais grâce à "l'autonomie tarifaire", les partenaires sociaux peuvent négocier dans chaque secteur professionnel les salaires et la durée hebdomadaire du travail.

Dans le secteur de la métallurgie, par exemple, les 35 heures ont été instaurées par le puissant syndicat IG Metall – qui n'a pourtant pas réussi à les faire appliquer dans l'Allemagne de l'est, c'est-à-dire les régions de l'ancienne RDA, et qui est aussi remis en question depuis quelques années dans l'ouest du pays."

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Sarkozy-Merkel, un couple moderne. Il aboie, elle décide.

Banque Centrale Européenne : Sarkozy cède encore à Merkel.

"Au sortir d’un mini-sommet européen, rassemblant le nouveau Premier ministre italien Mario Monti et le couple Sarkozy-Merkel, les trois dirigeants se sont dit « d’accord » sur le rôle de la BCE. Faisant comme si on n’avait pas assez de mémoire pour se rappeler des déclarations de… ce matin.

Ils sont arrivés avec trois positions différentes. Monti, le nouveau de la bande, était là surtout pour recevoir l’aval de ses ainés. Son but est de rassurer, encore et toujours, mais il espérait tout de même obtenir un petit délai sur l’équilibre des comptes de l’Italie. Bien évidemment, comme Nicolas Sarkozy, cela l’arrangerait pas mal que la BCE puisse racheter de manière massive sa dette. Ce qu’Angela Merkel et le gouvernement allemand rejettent en bloc."

Lire sur L'Humanité.fr

 

L'Europe à l'heure allemande?

"Désormais, l'Europe semble vivre à l'heure de l'Allemagne. Seul pays qui réfléchit à l'évolution du modèle européen, seul pays plébiscité par les marchés financiers, seul pays dont l'industrie continue de carburer. Le seul, aussi, à s'être imposé des réformes structurelles profondes, à être sur le point de faire décroître ses dettes, à initier les choix énergétiques de demain... Riche, puissant et vertueux, notre voisin n'a jamais paru aussi décomplexé et conquérant. En témoigne la raideur du discours d'un Josef Ackermann, patron de la Deutsche Bank, venu récemment à Paris pour appeler à davantage de discipline, "quitte à ce que les marchés financiers l'imposent"."

Lire sur Challenges.fr

 

 

 

Le jeune ministre aux dents longues en queue de classement.

François Baroin sur les traces de Raymond Domenech ?

"François Baroin est bien loin de remporter la palme du meilleur ministre de l'Economie et des Finances du Vieux Continent...! D'après le classement annuel du 'Financial Times', il se situe en effet en 15ème position sur 19. Pour mémoire, Christine Lagarde avait été élue meilleure ministre des Finances en 2009... "François Baroin fait pâle figure à côté de Christine Lagarde (...) il ressemble de plus en plus à Raymond Domenech, le capitaine de la désastreuse équipe de football arrivée à la coupe du monde en 2010", commente ainsi Jacques Delpha, membre du conseil d'analyse économique, dans les colonnes du journal."

Lire sur Boursier.com

 

Mais il en faut plus pour abattre "the voice"

Baroin demande des sanctions contre Standard and Poor's.

"Alors que Moody's et Fitch ont accru ces dernières semaines la pression sur le triple A de la France, François Baroin s'en prend à Standard and Poor's. A l'occasion des entretiens de l'Autorité des marchés financiers, le ministre de l'économie français, a souhaité jeudi 24 novembre des sanctions contre l'agence de notation après l'envoi récent d'un message pouvant laisser penser que la note souveraine de la France avait été dégradée."

Lire sur LeMonde.fr

 

 

Environnement.

 

Les filières des énergies renouvelables prêtes à décoller et à créer des emplois.

"La structuration en cours des filières d'énergies renouvelables permet d'entrevoir la place grandissante qu'elles vont tenir dans la consommation d'énergie et d'électricité des Français, puisqu'elles ne pesaient que 10 % de l'énergie consommée il y a cinq ans.

Mais, pour soutenir un mouvement de transition énergétique qui éloignerait la France du nucléaire sans faire la part belle aux énergies fossiles, le rythme de croissance des renouvelables, qui représentaient 94 000 emplois directs en 2010 selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), doit être accéléré. Pour y parvenir, il faudra des politiques volontaristes qui soutiennent toutes les filières, un mélange d'audace industrielle et de paris technologiques.

"Le débat sur la sortie du nucléaire éclipse le vrai débat sur nos choix énergétiques face au changement climatique", regrette Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Car les batailles de chiffres sur le coût de sortie de l'atome - et jusqu'à quel niveau ? - et son impact sur l'emploi et le budget des Français font oublier que la constitution de filières industrielles d'énergies renouvelables a déjà débuté, montrant ses premiers résultats, qui restent à confirmer et à consolider."

Lire sur LeMonde.fr

 

Nucléaire : des chiffres invérifiables sur les pertes d'effectifs.

"Quand François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle, a annoncé qu'il comptait réduire de 75 % à 50 % la part de l'électricité nucléaire produite en France, c'est tout un monde qui a été ébranlé.

Les chiffres les plus invérifiables ont alors circulé sur les emplois que le secteur risquait de perdre. Et, au-delà, de pans entiers de l'économie française. Le PDG d'EDF, Henri Proglio, et le ministre du travail, Xavier Bertrand, ont avancé celui d'un million de postes. Explication donnée : les industriels qui consomment de grandes quantités d'énergie (sidérurgie, chimie, cimenteries, papier-carton, verre...) seraient obligés de délocaliser pas moins de 500 000 emplois en raison d'une hausse de 50 % du prix de l'électricité."

Lire sur LeMonde.fr

 

Six bonnes raisons pour abandonner l'électricité nucléaire.

- L’uranium a le même défaut que les énergies fossiles, il est relativement rare et soumis au rique de spéculation ou de revirement politique.

- L'industrie nucléaire s’est construite sur une faute morale de la France vis-à-vis du Niger.

- L’espérance de vie des salariés intervenant au plus proche des réacteurs nucléaires est la plus courte du monde industriel moderne. (Ils sont d'ailleurs souvent précaire pour qu'EDF n'ait pas à assumer les conséquences de leur exposition à la radioactivité) 

- Le coût de revient du démantèlement de ces centrales  et celui du stockage des déchets n’ont jamais été clairement évalués.

continuer dans le nucléaire revient à commettre la même erreur que l’Europe a commise avec la crise de la dette c'est-à-dire remettre aux générations futures la responsabilité du problème.

- Cette énergie est un point faible et indéfendable face à une attaque de type terroriste ou militaire.

Lire sur LePost.fr

 

 

Politique

 

Sarkozy, candidat-président ou président-candidat?

"Il est comme ça. On ne le changera pas. Nicolas Sarkozy ne gouverne pas, il fait de la politique. Il prétend évidemment le contraire, mais cela ne trompe personne. Au pire moment d'une crise financière gravissime, notre Monarque perd son temps en petites phrases, réunions politiciennes et déplacements symboliques".

Lire sur Marianne2 (blog)

 

 

  

 

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